Par Matt — Pêche • Brochet
Ce matin, brume fine sur la rivière. Je sais que “monsieur bec” n’est jamais bien loin. La clé n’est pas juste le leurre : c’est la façon dont je lis l’eau, j’avance, j’observe. Et oui, mes lunettes polarisées m’aident — pas un gadget, un avantage.
1) Lecture d’eau : où je pose mes premiers lancers
Quand j’arrive, je balaye du regard : arrivées d’eau, herbiers, petites baies calmes, cassures, ombres portées des arbres. Le brochet aime l’embuscade. Je commence toujours par “peigner” du large vers le serré : ratisser large avec un spinnerbait, puis rentrer dans les détails avec un jerkbait ou un shad.
Tip terrain : lisières d’herbiers + vent de face léger = zone sous-estimée. Le vent pousse les alevins, les brochets suivent.
Je cherche une rupture + un abri + un passage de proies. Combo gagnant.
2) Leurres & animations qui font la diff
Spinnerbait : chercher, déclencher, passer partout
Idéal pour couvrir de la distance et frôler les herbiers sans s’accrocher. Animation régulière, petits pumps du scion pour casser la monotonie. S’il y a des suivis, stop net à vue puis redécollage : souvent ça tape.
Jerkbait : couper, glisser, provoquer
Quand les poissons suivent sans mordre, je passe en jerkbait. Twitches secs, pauses de 1 à 3 secondes. La touche arrive souvent sur l’arrêt, au moment où le leurre flotte/slow-sink dans l’angle mort.
Shad & paddle : insister au fond
Tête légère, lancer amont et récupération au ras du fond sur les cassures. Je varie : slow rolling très lent + quelques bursts rapides. Eau froide = ticket gagnant.
Trois familles, trois missions. Le reste, c’est la lecture et le timing.
3) Saisons, lumières, et rythmes du brochet
Printemps : zones peu profondes réchauffées, bordures et herbiers naissants. Été : tôt le matin / tard le soir, ombres marquées, postes ventilés. Automne : festin avant le froid : je grossis les profils et je balaie plus large. Hiver : lent, propre, près du fond. Chaque lancer compte.
Astuce lumière : surface miroir = je change de poste… ou je change de vision (cf. polarisées).
4) Vision sans reflets : pourquoi je porte toujours mes polarisées
Les verres polarisés me donnent un vrai radar : herbiers, bois noyés, suivis de poissons, micro-courants. KDEAM — pas un gadget, un avantage.
Teinte |
Conditions |
Ce que j’y gagne |
Ambre / Cuivré |
Eaux teintées, ciel variable |
Contrastes renforcés, lecture des silhouettes |
Gris neutre |
Plein soleil, milieu de journée |
Couleurs naturelles, confort durable |
Miroir bleu / vert |
Ciel dégagé, forte réverbération |
Éblouissement réduit, surface apaisée |
Je change de teinte comme on change de leurre. Voir ma sélection : Découvrir la sélection pêche KDEAM
Sans reflets, je lis le poste. Et quand je lis le poste, je gagne des poissons.
5) Sécurité & éthique : pêcher mieux, relâcher mieux
- Épuisette large, mailles caoutchouc. Le poisson reste dans l’eau pendant la préparation.
- Pince longue, coupe-triple si besoin. Photo rapide, mains mouillées, support horizontal.
- Remise à l’eau tête au courant, j’attends la reprise franche. Respect, toujours.
Plus : bas de ligne costaud (fluoro/acier) = moins de casses, moins de poissons mal équipés.
6) Galerie photos de la session
Lancer au lever du jour
Eau teinter avec les bonne lunettes polarisante
Suivi à vue, cœur qui tape
aucune especes ne nous echappes
Aussi les black bass !!
Le moment qui compte
7) Notre trio : Matt, Ehden & Nino
Ici, c’est nous trois, en toute simplicité. On partage nos vraies sorties, nos petites victoires, et nos fous rires au bord de l’eau. Ehden a l’œil pour repérer les chasses, Nino pose les questions qui font progresser, et moi je t’embarque avec nous, comme si tu y étais.
On poste nos prises (et nos loupés… ça arrive 😅), des tips faciles à appliquer, et le matériel qui nous suit partout. Rejoins-nous :
8) FAQ express
Quelle taille de leurre privilégier ?
12–16 cm pour passer partout, plus gros à l’automne. Je m’adapte au profil des proies du moment.
Couleurs : naturels ou « flashy » ?
Eau claire et ciel haut : naturel/translucide. Eau chargée ou lumière faible : coloris visibles (firetiger, chartreuse).
Et si le brochet suit sans mordre ?
Pause longue + redécollage, changement d’angle, ou switch instantané vers jerkbait. Parfois, juste 2 m plus loin.